Quels sont les risques des compléments alimentaires à base de plantes utilisés pour stimuler la production d’hormones ?

Votre question : J’ai entendu parler de quelques compléments alimentaires à base de plantes qui seraient utilisés pour stimuler la production d’hormones et notamment de testostérone chez les hommes. Premièrement je me demande si cela a un effet également chez les femmes et deuxièmement, bien sûr, si la prise de ces produits comporte un risque de dopage.

 

Selon les hormones ciblées par ces plantes, elles peuvent effectivement avoir un effet tant chez l’homme que chez la femme. Bien entendu, une plante qui ne stimulera que la production de testostérone, aura un moindre effet chez la femme. Toutefois, les modes d’actions de ces stimulations naturelles sont complexes et ne permettent pas d’assurer qu’elles ne ciblent qu’une hormone en particulier.

Même si ces plantes ne sont pas des hormones synthétiques, elles peuvent toutefois perturber un profil biologique sanguin et positiver un contrôle antidopage notamment dans le cadre d’un passeport biologique.

Sachez également qu’il arrive que les metteurs en marché de tels produits mettent en avant l’efficacité d’une plante pour masquer en réalité la présence de substances synthétiques interdites dans leurs produits.

Le recours à des produits « miracles » reste donc toujours une pratique à risque pour les sportifs.

Nos recommandations générales pour les consommateurs de produits nutritionnels :

Pour plus de sécurité, nous vous conseillons d’opter pour la consommation d’une référence labellisée SPORT Protect (ex WALL-Protect).

La labellisation SPORT Protect s’appuie sur les exigences de la norme NF V94-001 en garantissant une labellisation tierce partie pour plus de protection vis à vis des consommateurs. L’identification du produit avec le logo WALL-Protect ou le logo SPORT Protect apporte les mêmes garanties de protection antidopage. Pour plus de clarté, vous pouvez consulter ce document qui explique la labellisation SPORT Protect.

 

NB : La réponse à la question est valable à sa date de publication