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Posted by on 14 déc 2012 in Médicament, Réglementation, Substance | 0 commentaire

Le médicament Sérétide peut-il positiver un contrôle antidopage ?

Votre question : Asthmatique ayant subi une lobectomie en 2008, je prends 2 fois/jour une bouffée de Sérétide. Je pratique encore le triathlon à 63 ans. Puis-je me retrouver positif à un contrôle ?

Le médicament Sérétide est formulé à base d’un glucocorticoïde, le fluticasone, et d’un bêta-2-agoniste, le salmétérol. Les classes de substances glucocorticoïdes et bêta-2-agonistes sont effectivement interdites par la réglementation antidopage mais vous ne risquez pas de sanction en vous soignant au Sérétide et je vais vous expliquer pourquoi.

La réglementation antidopage sur les glucocorticoïdes stipule que seules les voies d’administration orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale sont interdites pour ces substances. De ce fait, l’administration par voie inhalée de fluticasone est autorisée.

Concernant le salmétérol, l’usage par voir inhalée de ce béta-2-agoniste est autorisé. Aucune seuil n’est fixé pour cette substance.

Vous pouvez donc continuer à associer votre traitement et votre pratique sportive sans crainte de sanction et sans avoir à déposer d’Autorisation à Usage Thérapeutique (AUT) pour ce médicament. Toutefois, en cas de contrôle antidopage, nous vous recommandons de présenter votre ordonnance au préleveur afin de l’informer de votre traitement.

Egalement, veillez à bien respecter les indications de votre médecin traitant.

Si vous êtes utilisateur SPORT Protect, vous remarquerez que les médicaments à base de béta-2-agonistes autorisés (salmétérol) et de béta-2-agonistes autorisés jusqu’à un certain seuil (salbutamol, formotérol) sont identifiés par une ampoule verte. La composition du médicament montre qu’il contient des substances interdites identifiées en rouge ou d’une puce rouge selon le type d’abonnement.

Cette signalétique signifie qu’il n’est pas nécessaire de déposer une AUT pour se soigner avec et qu’ils peuvent être utilisés par les sportifs en respectant les conditions thérapeutiques d’utilisation même s’ils contiennent une ou des substance(s) interdite(s).

 NB : La réponse à la question est valable à sa date de publication

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