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Posted by on 8 avr 2013 in Nutrition, Réglementation, Substance | 0 commentaire

Pourquoi certains industriels prennent le risque de doper leurs compléments alimentaires ?

Votre question : Je viens de m’inscrire sur votre site et je me demande comment des marques de renommée mondiale (Dymatize ,Bsn ,Muscletech ou Scitec) peuvent prendre le risque de doper leurs compléments alimentaire et surtout dans quel but ? De plus comment l’AMA ou l’ANSES peuvent ils laisser ce type de complément sur le marché français, en général il sont retirés comme nous l’avons constaté avec le célèbre Jack 3d qui contenait de la DMAA .
Vos réponses pourront éclaircir la situation pour beaucoup de sportifs pas assez méfiants.

Certaines marques mettent sur le marché des produits qui contiennent des substances susceptibles de positiver un contrôle antidopage sans pour autant en avoir toujours pleinement conscience.

D’une part, parce qu’elles sous traitent leur production à des façonniers qui peuvent être défaillants au niveau des contaminations croisées sur les chaînes de production.

D’autre part, parce que la liste des interdictions est complexe et les industriels ne la connaissent pas forcément. Ils ont plus l’habitude de travailler avec des ingrédients comme, par exemple, le Citrus Aurantium qui contient de l’octopamine un stimulant interdit depuis 2006. Vous trouverez d’autres éléments de réponse en consultant la réponse de notre expert ici.

Il existe aussi le risque des plantes qui sont vendues pour modifier le profil biologique du sportif ; dans ce cas la substance n’est pas forcément interdite mais risque des modifier la physiologie du sportif qui pourra être contrôlé positif.

Concernant le rôle des pouvoirs publics, l’AMA est une agence mondiale et exerce son pouvoir au travers des différentes organisations antidopage nationales des pays signataires du code mondial antidopage. En France, c’est l’AFLD qui se charge de faire appliquer les exigences de l’AMA mais cet organisme ne peut pas exiger le retrait de compléments alimentaires du marché car ce n’est pas de son ressort. Quant à l’ANSES, ses missions concernent principalement la sécurité sanitaire des produits pour tout les publics. C’est pourquoi l’ANSES ne peut pas faire retirer du marché des produits qui contiendraient du Citrus Aurantium car cet ingrédient ne présente pas de risques pour la population non sportive !

En 2005, nous avons créer le label WALL-Protect devenu SPORT Protect afin de conjuguer justement les exigences de la réglementation des compléments alimentaires et celles de l’antidopage. En 2012, nous nous avons contribué à la parution de la norme NF V094-001 avec l’AFNOR et le Ministère des Sports afin que l’alliance de ces exigences bénéficie d’un cadre normatif applicable en France.

Nos recommandations générales pour les consommateurs de produits nutritionnels :

Pour plus de sécurité, nous vous conseillons d’opter pour la consommation d’une référence labellisée SPORT Protect (ex WALL-Protect).

La labellisation SPORT Protect s’appuie sur les exigences de la norme NF V94-001 en garantissant une labellisation tierce partie pour plus de protection vis à vis des consommateurs. L’identification du produit avec le logo WALL-Protect ou le logo SPORT Protect apporte les mêmes garanties de protection antidopage. Pour plus de clarté, vous pouvez consulter ce document qui explique la labellisation SPORT Protect.

NB : La réponse à la question est valable à sa date de publication

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